La sortie de la note de conjoncture de la FNAIM est le moment de faire un point sur le marché résidentiel. Le rythme des ventes reste très soutenu début 2021. On observe un rééquilibrage entre l’offre et la demande, que ce soit dans les zones tendues où l’offre s’est un peu reconstituée ou dans le reste du territoire national où la demande se redresse. La reprise des visites et des signatures de compromis de vente à la suite du premier confinement a entraîné un rebond des ventes à partir du de l’été 2020. Sur l’ensemble de l’année 2020, les volumes de ventes n’ont baissé que de 4 %. Le ministère du logement estime qu’un peu plus d’un million de transactions ont été réalisées sur les 12 derniers mois à fin février 2021. Ces informations nationales sont conformes à ce que nous observons dans les agences IMMEA que ce soit à Nantes, à Oudon ou à Ancenis.
L’impact de la crise est à ce jour très mesuré sur les prix. Ceux-ci ont continué à augmenter en 2020 (+4 % en France par rapport à 2019). Les signaux sur les volumes de vente et sur les prix indiquent la même tendance : le marché immobilier est davantage touché dans les grandes villes où les prix se stabilisent. Le marché se rééquilibre et les villes moyennes et la périphérie des grandes villes sont pour le moment les gagnantes de la crise. Quant aux taux de crédit, ceux-ci restent toujours très bas ce qui soutient le marché.
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